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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 11:09





Suite à la visite , le 30 janvier 2009,
du centre de recherche européen ( JRC ) d'Ispra ( Lombardie )
par la classe de seconde B du lycée Stendhal de Milan,
les élèves ont produit les articles suivants, encadrés par
Mme Menny en français, Mme Minervini pour l'article en italien,
et M. ALEXIS en mathématiques ;

les articles validés par les chercheurs qui nous ont reçus,
 sont signalés par un


Les préventions sismiques

Les reproductions de séismes en laboratoire



La diminution d'émission Co2: une solution au rechauffement climatique?


La deforestazione


Déforestation par brûlis ( correction en cours par les élèves ....)

 

Les Feux de Forêt


La déforestation et les images satellites


L'EQUILIBRE ECOLOGIQUE DE NOTRE PLANETE 





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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 11:00
Astrophysique :     Video d'une conference d'André Brahic

                       
"Promenade sur les anneaux de Saturne"


INTERSTICES  Découvrir la recherche en informatique

avec , entre autre, une conférence passionnante

du philosophe Michel  SERRES sur les nouvelles technologies




Images des mathématiques
             Site du CNRS

avec un bel article sur les Entrelacs




Nanotechnologies :
                                   
                              un nanovoyage

               
une exposition  


image extraite de " Le corral quantique" - Copright E-spaces Forrest Bishop







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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 09:50


 

 

SECTION « MATHEMATIQUES » du CDI

 

 

AUTEUR

TITRE

COTE

Baruk, Stella

Dictionnaire de mathématique élémentaires

51 BAR

Baruk, Stella

Comptes pour petits et grands : Pour un apprentissage du nombre et de la numération, fonde sur la langue et le sens.

51 BAR

Bourbaki, Nicolas

Eléments des mathématiques

51BOU

Bourbaki, Nicolas

Elements d'histoire des mathématiques

51 BOU

Dowek, Gilles

Les métamorphoses du calcul : Une étonnante histoire de mathématiques

51 DOW

Doxiadis, Apostos

Oncle Petros et la conjecture de Goldbach

877.4 DOX

Guedj, Denis

Villa des hommes

843 "19" GUE

Guedj, Denis

Le théorème du perroquet

843 "19" GUE

Guedj, Denis

L'empire des nombres.

511 GUE

Hae-yiong, Jung

Histoire des sciences en BD. 4, Le XVIIe siècle

BD HAE

Hae-yiong, Jung

Histoire des sciences en BD. 3, Moyen Age et Renaissance

BD HAE

Ifrah, Georges

Histoire universelle des chiffres

51 IFR

Justens, Daniel

La mathématique du chat

51 JUS

Odifreddi, Piergiorgio

Menteur qui comme Ulysse... : Lexique et paradoxes

517.1 ODI

Souder, Dominique

80 petites expériences de Maths magiques

518 SOU

Szpiro, George G.

La conjecture de Poincaré ; Comment Grigori Perelman a résolu l'une des plus grandes énigmes mathématiques

51 SZP




 

Bibliothèque TANGENTE

H.S. N° 19

Maths & sports : Le sport en équation

 

H.S. N° 26

Cryptographie & codes secrets : L'art de cacher

 

H.S. N° 34

Les statistiques et leur décodage

 

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 09:39

 Article écrit par : Paul Braicovich, Pierre de Massé et Valentino Beretta 



Les différents types de reproduction de séismes

 

 

            Suite à notre sortie scolaire au centre de recherche européen ( JRC) de Ispra ( Lombardie, Italie ), nous allons vous parler des reproductions de séismes en laboratoire.


Un séisme est une secousse ou une série de secousses brusques ,plus ou moins fortes de l’écorce terrestre, touchant une zone plus ou moins large de la surface du globe. La reproduction de séisme a pour but , entre autre, de tester la résistance des bâtiments aux secousses sismiques.


          Est-il donc possible de reproduire réellement un séisme en laboratoire?


          On s’intéressera dans un premier temps à la technique de la table vibrante, puis à la technique de poussée sur les côtés.

 

tiré d'un document de présentation du laboratoire ELSA, au CCR, centre de recherche européen (Lombardie-Italie)


          Tout d’abord, la technique de la table vibrante  permet d'observer rapidement les dégâts causés par le séisme reproduit et permet à tout moment de changer la puissance de la vibration. Mais l
a reproduction du séisme n'est  pas totalement fiable sur des modèles réduits, car certains phénomènes n'ont pas les mêmes conséquences sur la maquette ou dans la réalité.

Commentaire de Mme ANTHOINE, chercheuse  dans le laboratoire Elsa (CCR) , qui nous a accueillis :

" Effectivement, la technique de la table vibrante est souvent mise en œuvre sur des modèles réduits mais pas toujours. En effet, la réduction d'échelle dépend du modèle original et de la capacité de la table. La petite table vue par les élèves
à ELSA est exclusivement utilisée à des fins didactiques mais les tables vibrantes utilisées en pratique pour les tests sismiques sont beaucoup plus grandes (plusieurs mètres carrés et capacité de quelques dizaines de tonnes). Donc en pratique, les modèles réduits ne sont pas si réduits que ça (échelle 1/3 ou 1/2 par exemple) et les moyens financiers nécessaires sont donc du même ordre que ceux requis pour les tests pseudo-dynamiques. Il existe même quelques tables très puissantes sur lesquelles il est possible de tester des modèles de très grandes dimensions à échelle réelle: par exemple, sur la table vibrante E-défense au Japon, la base du modèle peut être de 20m x 15m et sa masse de 1200 tonnes!  "



          La technique de poussée sur les côtés constitue à appliquer d'importantes forces à intervalles réguliers sur les parties latérales du bâtiment ce qui permet de suivre pas après pas les dégâts causés par le séisme.

 

          Cette technique est malheureusement très difficilement réalisable car il faut de l'espace pour pouvoir l’appliquer. Entre autre les coûts sont élevés puisqu'il faut construire des bâtiments à taille réelle. La reproduction du séisme se déroule lentement car la poussée n'est pas continue ( sinon les risques d'effondrements qui causeraient d'importants dégâts seraient élevés) .

 

Exemple de simulation avec la paroi à réaction du laboratoire ELSA ( CCR )


tiré d'un document de présentation du laboratoire ELSA, au CCR, centre de recherche européen (Lombardie-Italie)

 

  Un séisme peut donc être reproduit de différentes façons en laboratoire mais il faut avant tout rappeler que les séismes naturels sont imprévisibles et causent d'importants dégâts, comme à L'Aquila par exemple. Si les édifices ne sont pas suffisamment résistants aux séismes et si les mesures de préventions au près de la population sont insuffisantes les progrès dans la reproduction de séismes sont vains.


Article validé par Mme ANTHOINE, chercheuse  dans le laboratoire Elsa (CCR)

 

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 09:35

Erika Alfarano, Nausicaa Dell'Orto et Alice De galzain
Groupe 1


La Deforestazione
Article en cours d'élaboration


 

 

  Una deforestazione ecologica..ma da tenere sotto controllo...!!! 

 

La deforestazione, o disboscamento, esiste ed è praticata sin dall’alba della civiltà.

È infatti dall’antichità che l’uomo usa la foresta, per scopi che hanno subito grandi evoluzioni. Il fatto di tagliare alberi è inizialmente servito ad ottenere legna, da bruciare per riscaldarsi o da impiegare come materiale di costruzione. Ben presto però quest’abbattimento si è esteso e, con la sedentarizzazione dell’uomo, è diventato un modo di ottenere terreni coltivabili, tagliando la vegetazione e poi incendiando il sottobosco rimanente, rendendolo così maggiormente fertile.

Dalla rivoluzione industriale fino ad oggi, il disboscamento è quindi diventato un fenomeno mondiale: in paesi come il Brasile, la Colombia, il Congo, le foreste sono ormai motori di un vero e proprio commercio, che ruota attorno alle risorse naturali, rendendole un ottimo “serbatoio”. Ciò nonostante, il ruolo che la vegetazione possiede nel nostro ecosistema è fondamentale: è dunque in atto un efficace sistema di controllo dell’evoluzione della flora, il quale “braccio destro” sono i satelliti.

Quali sono i limiti di questo controllo satellitare??

 

 

La deforestazione  consiste nell’abbattimento degli alberi di una foresta, effettuato principalmente per scopi commerciali o per ottenere terreno coltivabile. Questo fenomeno interessa in modo particolare le foreste tropicali.                           

Il taglio della vegetazione comporta numerosi effetti negativi negli equilibri della biosfera. In primo luogo, comporta un decremento della fertilità del suolo e l’incremento dei processi di erosione. L'acqua piovana che dilava il suolo, erodendolo, trascina il relativo materiale in direzione dei corsi d'acqua; la sedimentazione e l’accumulo dei detriti ha così effetti negativi sugli ecosistemi acquatici.

Se l’ecosistema forestale viene sostituito da colture, il ciclo della materia dell’ecosistema viene alterato. Il prelievo dei raccolti rappresenta un’asportazione dei nutrienti senza che la materia possa tornare a circolare, come avviene nell’ecosistema.                                                                                            

 Il suolo della foresta tropicale, soggetta a intenso disboscamento, è fisiologicamente poco fertile. Lo sfruttamento agricolo che consegue alla deforestazione e i sistema di coltivazione adottati risultano dunque particolarmente dannosi perché poco adatti a tale clima e condizioni ambientali, il tutto conducendo il suolo alla sterilità.

Le problematiche relative alla corretta gestione delle foreste tropicali, che dagli anni 50 sono ormai sfruttate, e quindi continuamente soggette alla deforestazione, non sono di semplice soluzione. Anche se per molti paesi il legno è la principale risorsa, il disboscamento eccessivo va però tenuto sotto controllo, va dunque limitato.

 

   Situazione delle foreste in Congo
Gli alberi sono numerosi e sono visibili unicamente due strade: la deforestazione è quindi ad uno stadio ridotto.

I metodi per controllare per ridurre la deforestazione sono numerosi.

Una corretta gestione delle foreste è alla base di tutto. Alla Conferenza di Rio del 1992 si è proposto un sistema gestione forestale sostenibile (GFS), con lo scopo di controllare il patrimonio e gli ecosistemi forestali a livello mondiale. A questo è seguita la formazione di alcune organizzazioni come il Forest Stewardship Council, attivo per la salvaguardia delle foreste tropicali, del Nord America e dell'Europa: FSC certifica i prodotti costituiti da materie prime che non consumano il patrimonio forestale.

Per quanto riguarda i satelliti, sono un ottimo mezzo utilizzato per lo sviluppo sostenibile.

È dal 2001 che il giornale lombardo ESA ha attivato un programma, TESEO (technologies and systems on electronic and optics), proprio per mostrare la fattibilità dell'uso dei satelliti a supporto delle convenzioni. Nel programma è incluso il controllo dell'inquinamento marino, il controllo di oltre 73 milioni di ettari di terre nelle quali l'acqua è un fattore climatico fondamentale (come certe zone costiere, acquitrini, plaudi ecc.), il controllo della deforestazione e della desertificazione.

Questi mezzi hanno permesso all'Europa di rallentare la corsa al disboscamento.

L'impatto del controllo satellitare della deforestazione è stato positivo anche nelle altre regioni del mondo come nell' Amazzonia brasiliana dove il disboscamento è diminuito del 29 per cento per l'anno 2006-2007, rispetto al periodo anteriore.

Il CCR, centro di ricerca europeo, di Ispra (Lombardia) identifica le zone di deforestazione clandestina e non clandestina e realizza delle carte nel laboratorio di difesa della natura diretto da Andrea Todisco per tenere informato il mondo a proposito di paesi dell'Africa (centrale e meridionale) o dell'America del Sud . 

Questo lavoro viene effettuato anche da molte compagnie informatiche come GOOGLE che metterà a disposizione dei propri consumatori, un software chiamato: google forest.




Questo programma dedicato alla salvaguardia e al monitoraggio satellitare del diboscamento e della conservazione delle foreste a livello globale.



Queste iniziative, basate su ampie ricerche al livello satellitare, permettono dunque lo sviluppo della protezione dell'ecosistema. Ne possiamo intuire che, in generale, l'osservazione della terra dallo spazio può dare un contributo rilevante alla salvaguardia dell'ambiente.


Ma, la tecnologia ha dei limiti.

Il disboscamento clandestino può essere identificato dai satelliti nello spazio e può essere segnalato alle autorità del paese in questione, ma dopo, sono le autorità locali ad occuparsene, a prendere degli provvedimenti per fermare le azioni illegali.

Purtroppo, molte volte quei provvedimenti non bastano perché l'illegalità prolifera, anche se a volte il governo non prende le decisioni giuste per fermare il vandalismo.

D'altra parte, il disboscamento legalizzato non porta vantaggi ecologici, così il controllo satellitare non è di alcuna utilità.

I risultati del disboscamento possono infatti variare da una lenta degradazione forestale ad improvvisi incendi, e questo non giova sull'ecosistema.

Il controllo satellitare diventa inutile, perché individuare un disboscamento clandestino impunito non ha alcun interesse, perciò, le vere riforme riguardano la popolazione mondiale e il governo deve assolutamente collaborare, per migliorare l'ambiente e vivere in un mondo migliore.

 

 

 

La deforestazione è quindi un fenomeno che da sempre interessa la flora del pianeta. Per tenerla sotto controllo, esistono i satelliti che cercano di limitarla, con l’aiuto d’immagini, tecnici, di una sorveglianza dunque continua. Visti i limiti che esistono, però, si può sperare in un futuro dove, compiuti i miglioramenti su questo tipo di tecnologia, lo stadio di osservazione della “situazione vegetale terrestre” si avvicini, in modo da coincidere a quello di azione, di intervento, per quindi rendere le foreste del pianeta assolutamente protette.

 





 

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 09:34

Chloë Del Basso   Joséphine Goullard    Raphaëlle Papa
Groupe 7

 

 

                 La prévention dans les domaines sismiques concerne l'ensemble des mesures préventives contre les risques sismiques. C'est-à-dire lorsque l'énergie accumulée par les déplacements et les frictions des différentes plaques de la croûte terrestre se libère brusquement.  

                 Mais peut-on réellement parler de prévention dans le domaine sismique?

                 Les dégâts occasionnés par les tremblements de terre sont en effet nombreux et importants. Certaines techniques sont cependant supposées prévenir ces dommages et les chercheurs du laboratoire ELSA, au centre de recherche europeen JRC ( Join Research Center) , situé à Ispra ( Lombardie, Italie ) , travaillent notamment à cette prévention.
                
Les tremblements de terre causent de nombreux dégâts matériels, physiques et moraux sur la population.  De plus, les victimes de ces catastrophes naturelles peuvent avoir, suites à celles-ci, des chocs mentaux importants , notamment suite au décès d'un proche. Les séismes peuvent aussi détruire les habitations, cela est souvent dû à une mauvaise construction. L'exemple récent du séisme à Aquila,en Italie, montre que l'Italie est mal préparée à résister aux tremblements de terre. La secousse ( 6.2 sur l'échelle de Richter ) a, en effet, provoquer d'importantes destructions et a causé la mort de 235 personnes ( données du 8 Avril 2009, tiré de "Histoire Géographie 2nd").

                                      


                Les séismes peuvent aussi engendrer d'autres cataclysmes comme des déflagrations (fuites de gaz suite à des tuyaux sectionnés) ou encore des explosions. Les séismes peuvent ainsi être suivit de tsunami lorsqu'ils se provoquent sous la mer . Le tsunami qui a eu lieu dans l'océan Indien  et qui a beaucoup marqué les esprit est celui du 26 décembre 2004 ( 9.1 à 9.3 sur l'échelle de Richter) a fait plus 280 000 victimes.


                Cependant, malheureusement les tremblements de terre sont des cataclysmes naturels que l'on ne peut prévoir à l'avance. En dépit de toutes les recherches entreprises afin de trouver un système pour prévoir scientifiquement les séismes, aucune solution fiable n'a été trouvée . 

Certains pays ont  instauré un système de prévention auprès de la population comme par exemple au Japon. Ce pays subissant plus de 300 tremblements de terre par an, le gouvernement a conçu un système préventif dans les écoles organisées ainsi que sur les lieux de travail , où des simulations sont faites régulièrement. La Californie est aussi sujette à de nombreux séismes et bénéficie elle aussi d'un système de prévention efficace. 
Un autre moyen pour limiter les conséquences des séismes, consiste à réglementer le mode de construction des habitants. Le Japon est le pays le mieux équipé en construction anti-sismique suivi de la Californie . Ces construction reposent sur des amortisseur qui font osciller les bâtiments afin d'encaisser l'onde de choc. Le séisme d'Aquila montre les dégâts que peuvent occasionner des constructions inadaptées.

                 Le laboratoire ELSA essaye quant à lui de trouver une norme commune, appelée EUROCODE, à imposer à toute la communauté européenne, pour la construction des bâtiments afin qu'ils résistent aux tremblements de terre. La plupart des temps, l'importance des dégâts est due à la puissance du séisme. La résistance qu'on doit donner à ces constructions dépend donc de leur emplacement qui déterminera la puissance du séisme qui pourrait l'atteindre. Pour constater ces dégâts il réalise plusieurs tests et manipulations qui consistent en premier lieu à reconnaître les matériaux et les types de constructions  qui résistent le mieux. La simulation des séismes de puissances différentes à une toute petite échelle est effectué a l'aide d' une plaque vibrante qui bouge à plusieurs vitesses, forces et de façons différentes sur laquelle on va ensuite positionner différents types de constructions. A travers des petites maquettes ils confirment la théorie , pour ensuite tester des construction réelles. Mais ils ne disposent pas d'appareils assez puissants pour recréer un séisme réel, ils font donc durer un séisme normal de 10 min, 2h pour arriver à des résultats fiables. On ne peut donc pas être sur que les résultats obtenus en laboratoire seront les mêmes que dans la réalité, car un bâtiment qui résiste à un séisme de longue durée peut s'effondrer si le séisme est plus court mais plus puissant.  ELSA continue donc ces recherches pour prévenir le mieux possible ces séismes.


Commentaire de Mme ANTHOINE, chercheuse  dans le laboratoire Elsa (CCR) , qui nous a accueillis :

" Le Centre de Recherche ELSA a seulement contribué (avec l'ensemble de la communauté
scientifique européenne) à élaborer les normes européennes de construction (les EUROCODES)
qui devront être adoptées par tous les états membres d'ici la fin 2010. C'est L'EUROCODE 8
qui traite des constructions en zone sismique. La petite table que les élèves ont vue à ELSA
est exclusivement utilisée à des fins didactiques.

Les tables vibrantes utilisées en pratique pour les tests sismiques sont beaucoup plus grandes
(plusieurs mètres carrés et capacité de quelques dizaines de tonnes). Il y en a plusieurs
en Europe (a Pavie, Bergame, Saclay, Lisbonne, Bristol, Athènes) et c'est pourquoi
le CCR a choisi de construire une installation expérimentale différente et complémentaire: le
mur de réaction. En pratique, comme la capacité des tables vibrantes est limitée en surface
et en masse, les structures à tester doivent souvent (mais pas toujours) être construites
à échelle réduite. Les tests sur le mur de réaction ne sont pas soumis aux mêmes restrictions
et peuvent donc être réalisés sur des structures plus grandes (à échelle réelle). Il faut néanmoins savoir qu'il existe quelques tables très puissantes sur lesquellesil est possible
de tester des modèles de très grandes dimensions à échelle réelle: par exemple,
sur la table vibrante E-défense au Japon, la base du modèle peut être de 20m x 15m
et sa masse de 1200 tonnes!


Il y a actuellement un projet Européen auquel ELSA participe, dont
l'objectif est de définir la prochaine grande installation européenne pour
les tests sismiques: peut-être une grande table vibrante? "



                On ne peut pas réellement prévenir les séismes mais l'on peu réduire les dégât. ELSA cherche des solutions en trouvant des mesures anti-sismiques.

 

Article validé par Mme ANTHOINE, chercheuse  dans le laboratoire Elsa (JRC)

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 09:31


Article de Pelosoff Etienne, Papa Anne-Sophie,
Guillemin Pauline & Malerba Lorenzo.




 ( en italique, les commentaires de  Jean-Philippe Putaud, chercheur à l'EMEP )

         Le réchauffement climatique est un phénomène qui devient de plus en plus envahissant dans l’actualité mondiale mais aussi dans la vie de tous les jours. Il est reconnu qu'une part du réchauffement provient de phénomènes extérieurs a l'atmosphère (activité solaire, orbite de la terre, etc...) qui ne permettent cependant pas d'expliquer l'évolution climatique observée au cours du XXe siècleQu'en est-il du rôle de l'activité humaine?  La diminution d’émission de CO² est-elle une solution efficace pour palier le réchauffement climatique? Pour résoudre ce problème complexe, il sera intéressant de découvrir avec précision la situation actuelle, les différentes solutions proposées par les gouvernements et les chercheurs .


          Pendant les dernières années, on observe et on constate que des faits importants se déroulent sur notre planète comme la constante augmentation de la température moyenne, la disparition de certaines espèces animales, la diminution des calottes polaires... Ces évènements  ont entraîné des conséquences assez importantes qui amènent les scientifiques à en rechercher la cause. On appelle ce phénomène le réchauffement climatique . Le réchauffement climatique n'engendre pas seulement une hausse globale de la température de l'air, mais aussi une perturbation des gradients de température entre les pôles et l'équateur, une augmentation de la température des océans, une hausse du taux d'évaporation, qui induisent d'autres conséquences climatiques, comme des changements de distributions spatiales et temporelles des précipitations (sans parler de l'élévation du niveau de la mer par simple dilatation de l'eau).

Les causes du réchauffement climatique sont attribuées à l'augmentation de l’effet de serre qui est un processus naturel de réchauffement de la Terre . Cet effet de serre résulte du
fait qu'une partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre reste piégée par les gaz à effet de serre ce qui provoque donc l’augmentation de la température de la basse atmosphère terrestre .  Ce que les scientifiques  recherchent est l’origine de l'augmentation de l’effet de serre:   c’est-à-dire s' il est d’origine exclusivement humaine ou d’origine naturelle.  La thèse « naturelle » est la suivante :  l'augmentation de la concentration des gaz a effet de serre (GHGs) est une conséquence du réchauffement climatique initié par des phénomènes non-atmosphériques (activité solaire, orbite, ...), et du a la respiration des plantes, a une diminution de la solubilité du CO2 dans l'eau de mer, au relargage de méthane par les sols dégelés.

D’autres scientifiques soutiennent la thèse que ce réchauffement est attribué aux rejets de gaz à effet de serre provoqués par les activités humaines et par la constante augmentation de dioxyde de carbone (et autres GHGs) dans l’air. Il semble en effet que plus la planète se « modernise » plus elle se réchauffe, et donc que seul l’homme serait le principal responsable du réchauffement terrestre.


Précisons maintenant en quoi consiste ce phénomène d'effet de serre :

          Le rayonnement solaire qui parvient à la surface de la Terre est absorbé par cette dernière et provoque son échauffement. La Terre émet alors un rayonnement infrarouge. Certains gaz présents dans l’atmosphère absorbent ce rayonnement et le  renvoie en partie vers le sol, renforçant l’échauffement initial : ce phénomène est l’effet de serre. Il est donc dû à l’action combinée de différents gaz présents dans l’atmosphère.


Les principaux gaz à effet de serre sont :

  • la vapeur d'eau (H2O)
  • le dioxyde de carbone (CO2)
  • le méthane (CH4)

  • le protoxyde d’azote(N2O)
  • l'ozone (O3) 








             
Malheureusement les concentrations dans l'atmosphère des gaz à effet de serre augmentent depuis le XIX siècle, avec une croissance toujours plus forte. Le phénomène est probablement dû aux activités humaines, telles que :

   - l'utilisation massive de combustibles fossiles : charbon, les produits pétroliers, le gaz naturel.

    - la déforestation : une forêt mature est un réservoir important de carbone. La disparition de surfaces toujours plus grandes de forêt au profit de cultures ou de pâturages a pour effet des rejets considérables de CO2 dans l'atmosphère. Car la combustion des déchets forestiers et la perturbation des sols génère bien  plus de carbone que ce que les jeunes plantes n’en absorbent. 

L’augmentation de la concentration de CO2+CH4+N2O+O3 dans l'atmosphère semble être un des facteurs du réchauffement climatique.

Ainsi, en 2007, le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'évolution du Climat) indiquait que l'homme est en partie responsable du changement climatique.


             Le Protocole de Kyoto se donne comme objectif de stabiliser, puis de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de limiter le réchauffement climatique .

              Les émissions de gaz à effet de serre issues des activités humaines sont en effet considérées comme les principales responsables de l'augmentation des températures sur la terre et dans les mers, c'est pourquoi leurs éliminations sont considérées comme une solution capable de limiter le réchauffement climatique .
Les conséquences de ce réchauffement climatique sont alarmantes et ont fait de la lutte contre les rejets de gaz à effet de serre tel le CO2 une préoccupation internationale. De nombreuses initiatives ont été mises en place par des associations ainsi que par les Etats pour promouvoir le développement durable et réduire les rejets de CO2 dans l'air. Depuis la prise de conscience de la gravité de la situation, la France agit en incitant à un développement des énergies renouvelables, en accordant donc des subventions pour aider aux investissements écologiques et, inversement, en instaurant une taxe carbone aux plus pollueurs, notamment aux propriétaires de véhicules qui rejettent plus de 160 g de CO2 / km .
Des associations comme
Greenpeace ou WWF se battent aussi pour essayer d'enrayer ce phénomène climatique, à l'aide de dons de nombreux bénévoles engagés dans cette cause, avec l'objectif de réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre en Europe, par rapport à leurs niveaux de 1990.
Cette préoccupation qui ne touchait auparavant qu'une poignée d'écologistes, est devenue en quelques années un phénomène si médiatisé qu'elle est parfois même utilisée comme argument de persuasion publicitaire. De nombreux constructeurs automobiles, par exemple, utilisent des arguments écologiques comme un atout pour de nouvelles gammes de produits moins polluants. C'est ainsi que l'image d'un ours polaire privé de son habitat peut être utilisé dans une publicité qui vante les mérites d'une voiture écologique.

 

 

Cependant la recherche scientifique actuelle apporte des précisions importantes quant au mécanisme de l'effet de serre.
 
Les processus de combustion qui émettent du CO² produisent aussi dans l’air de petites particules appelées
aérosols. Ces particules sont noires, blanches... ou grises. Les particules noires absorbent les rayons du soleil et ré-émettent un rayonnement infra rouge (chaleur) qui réchauffe l’air. Quant aux particules blanches, elles reflètent le rayonnement solaire vers l'espace et refroidissent l’atmosphère. Les effets physiques des aérosols sur le bilan énergétique de la Terre sont très complexes. Des scientifiques du JRC étudient ces particules. Ils analysent au quotidien la composition de l’air dans le cadre du réseau de l’EMEP ( programme scientifique international supportant la convention des Nations Unies sur la qualité de l'air). A partir de ces études ils doivent expliquer à la Commission Européenne quels sont les effets de la pollution et quelles sont les meilleures méthodes à mettre en oeuvre pour diminuer la pollution et limiter le changement climatique.  En effet, en diminuant la pollution, le nombre d’aérosols diminue, les particules noires mais aussi les blanches. Les scientifiques ont donc anticipé que la diminution d’émission de CO² entraînerait dans un premier temps un réchauffement plus rapide du au manque de particules blanches, l’inverse du résultat souhaité. C'est le prix a payer pour sauver le climat du XXIe siecle. En attendant, on peut se consoler en considérant que la diminution de la pollution a tout de même des conséquences positives comme des effets moins nocifs sur la santé humaine, sur les forets, les cultures et les lacs..

 


           Le réchauffement climatique est donc un phénomène fortement médiatisé et souvent vulgarisé avec des approximations, que les recherches scientifiques permettent de nuancer.  Certaines activités humaines contribuent fortement au réchauffement de la planète, mais la réglementation de ces activités ne sera bénéfique qu'à longue échéance.

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 09:30

Article en cours de validation


Les Feux de Forêt

Depuis toujours l'homme subit et tente de s'adapter aux caprices de la nature. Ainsi les feux de forêt ont toujours été une des principales préoccupations des hommes : avant que n'existent les autoroutes et les gratte-ciels, les hommes habitaient près des forêts, et les flammes se répandaient vite vers les villages. De nos jours, on se soucie des feux de forêt moins pour notre survie, que pour celle de la nature! On tente donc de les contrôler, dans la limite de nos capacités...


Les Différents Feux

             Les feux de forêt sont la plupart du temps spontanés. Comment une forêt s'embraserait-elle sans intervention de l'homme? Expliquons : lorsqu'une plante, un arbre ou tout simplement des feuilles meurent, ils se décomposent peu à peu, et forment une épaisse couche organique sur le sol. C'est la biomasse. Cette biomasse est très inflammable en été et toute l'année dans les pays secs. Il suffit d'un grand soleil et de peu de vent pour qu'elle prenne feu. Ensuite, le feu se répand très rapidement, et peut, en quelques heures, anéantir toute une forêt. L'incendie du parc de Yellowstone de 1988 est un bon exemple des risques que la présence excessive de biomasse peut causer : trop de biomasse s'était accumulée dans le parc, en raison d'une politique d’entretien qui ne prévoyait pas son élimination régulière, et, cette année-là, un feu rasa presque toute la végétation du parc naturel.

             Les feux peuvent également être provoqués involontairement par l'homme: des campeurs qui ont laissé un feu de bois allumé, un bout de verre qui, par effet de loupe, intensifie les rayons du soleil ou même un simple mégot peuvent causer un feu. Ainsi, chaque été, des feux qui n'ont été causés que par un vulgaire mégot, rasent des collines! 

 

              D'autres feux sont allumés volontairement, notamment ceux causés par des pyromanes*. Mais les feux volontaires sont aussi un bon moyen d'éliminer la biomasse, régulièrement et modérément, afin d'empêcher les éventuels feux naturels de se répandre. L'Afrique étant un continent très sec et ensoleillé, cette technique y est très employée dans la gestion des parcs naturels. Les gardes forestiers savent contrôler les feux, et évaluent, avant d'allumer un feu, la zone dans laquelle il se propagera.


Comment les scientifiques surveillent-ils et contrôlent-ils les feux ?


              Les scientifiques disposent de plusieurs moyens pour surveiller et contrôler les feux, afin d’en limiter le nombre et les conséquences.

 

             La télédétection concerne l’ensemble des techniques qui permettent d’acquérir à distance des informations sur un objet quelconque, ici les forêts, à l’aide d’un satellite dans lequel sont installés plusieurs capteurs qui enregistrent les rayonnements provenant du sol (lumière, UV, chaleur/infrarouges) suivant la réflectance** de la matière.Il est possible de créer des cartes à partir des données recueillies. Ces cartes montrent les régions plus ou moins boisées, grâce au repérage de la chlorophylle. Elles permettent aussi d’identifier l’accumulation de biomasse qui sert de combustible au feu et donc de mettre en évidence les zones à risque. On peut par ailleurs suivre en direct les feux de foret volontaires et parfois en détecter d’autres, involontaires. Grâce à ces cartes, les scientifiques établissent des rapports hebdomadaires (publiés pour la communauté scientifique) sur l’état des forêts afin de suivre leur évolution au fil des mois, des années, et même des décennies. Ainsi est-il possible de mesurer l’impact de l’homme sur la nature et le temps que les forets incendiées mettent à se renouveler. La télédétection est donc utile puisqu’elle permet de contrôler à distance.

 

             Même si la télédétection est un outil précieux pour la surveillance des feux en Afrique par les scientifiques européens, il est parfois nécessaire de se rendre sur les lieux. Ces déplacements d’équipe sur place sont utiles pour s’assurer du bon déroulement des feux de forêt volontaires. Le Joint Research Centre en Lombardie envoie des groupes de scientifiques en Afrique pour travailler avec les autorités locales. Certains outils, comme des appareils mesurant l’intensité, la vitesse et l’orientation du vent sont installés. En effet, le vent est un facteur déterminant dans le déroulement d’un feu. L’oxygène, présent dans l’air, est nécessaire à la combustion. Sa quantité est directement lié à la taille du feu : plus il y a d’oxygène, plus le feu sera grand. L’entretien régulier des forêts est aussi efficace. Avec l’obligation de débroussailler, on élimine la biomasse qui réduit le risque de feu dans le cas d’un incendie involontaire.

             
        

Une autre technique est celle de la coupure des forêts ; cette technique consiste à défricher entièrement des bandes précises de forêt, pour qu’en cas d’incendie d’une partie de la forêt, le feu soit arrêté, à cette frontière, en raison de l’absence de biomasse. Cette technique est efficace, mais très longue selon la hauteur des arbres et a pour résultat une forêt quadrillée…
Les chercheurs, que nous avons rencontrés au JRC, ont ainsi rappelé que l'on pouvait aussi créer des espaces protégés. Ces parcs nationaux ou réserves naturelles ne peuvent pas être utilisés pour la culture. Ils doivent quand même être entretenus, comme l’a montré l’exemple de Yellowstone.


              
On essaye enfin de limiter l’apparition des feux involontaires par l'information et la réglementation. Plusieurs moyens se sont montrés efficaces.


Des règles sur l’usage du feu dans certaines zones sont mises en place, ainsi qu’un système d’amendes en cas d’infraction. On sensibilise la population sur les dangers que présentent les bouteilles laissées au soleil, les mégots…


          Cette visite au JRC et la recherche effectuée pour rédiger cet article nous amène donc aux conclusions suivantes à propos de la prévention des feux de forêt : l'importance de la gestion de la biomasse, par le biais de feux volontaires; la mise en place de différentes techniques de gestion des espaces forestiers et la sensibilisation des populations.



 
*Pyromanie : trouble du comportement qui entraîne chez celui qui en est atteint une fascination extrême pour le feu

**Réflectance : Rapport de l’intensité de l’onde incidente à celle de l’onde réfléchie.

 

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 09:29
 Groupe numéro 8 : Tatiana Sganga, Céline Locatelli, 2°B 


Une petite musique pour accompagner votre agréable lecture... !


Il existe beaucoup de problèmes liés à la déforestation. Ils sont souvent méconnus, mais  certaines organisations, comme le centre de recherche JRC à ISPRA1, les étudient , entre autre grâce aux images satellites. L’utilisation de ces images peut-elle réellement contribuer à la sauvegarde des forêts dans le monde?

Nous définirons la déforestation, ainsi que les satellites et leur fonctionnement, nous verrons dans quelle mesure ils participent à la préservation des forets.



  Voilà une carte montrant la déforestation dans le monde.

La déforestation est un phénomène de régression des surfaces couvertes de forêts. Elle résulte des actions de déboisement puis de défrichement, résultant de l'extension des terres agricoles,  d'une exploitation excessive ou anarchique de certaines essences forestières et de l'urbanisation. Ce phénomène est très ancien. Il a commencé dès la fin de la préhistoire, en accompagnant l'homme presque partout où celui-ci s'est sédentarisé. L'agriculture reste encore aujourd'hui la principale cause de déforestation; elle est suivie de près par le besoin en bois de chauffage. Dans la seconde moitié du XXème siècle, les trois grandes zones de déforestation active, par taille décroissante de surfaces concernées, étaient: l'Amazonie, l'Afrique équatoriale, et l'Indonésie/Malésie. Selon la FAO2, c'est en Amérique du Sud que la perte nette de forêt a été la plus élevée de 2000 à 2005 (environ 4,3 millions d'hectares par an). Le principal problème que pose la déforestation est la destruction d'habitats de milliers d'espèces animales et végétales, souvent condamnées  alors à disparaître.

Pour évaluer la déforestation, on utilise les images satellites.

 


 Un satellite est constitué de deux grandes parties :
- la charge utile qui
varie en fonction de la mission du satellite. On y trouve des instruments de télécommunication ou des instruments d’observations.En l'occurrence des instruments d’optiques qui vont permettre de recueillir ces images. 
- la plate-forme qui est l’endroit où l’on trouve les équipements permettant d’assurer le bon fonctionnement du satellite. Parmi ces équipements, on trouve un ordinateur de bord, des réservoirs, des petits moteurs qui permettent de replacer le satellite sur son orbite en cas de dérive, ainsi que des radios de liaison avec la terre.

Le satellite destiné à l'acquisition d'images est, par ailleurs, équipé d'un radiomètre, appareil mesurant la quantité de lumière provenant de la partie de la planète visée. Ce radiomètre est constitué d'une grille de détecteurs, grâce auxquels le rayonnement du terrain va être perçu.

Le signal numérique va ensuite pouvoir être interprété pour obtenir une image :
- soit une photographie en noir et blanc avec des codes d'octets3 particuliers qui devront être décryptés.
- soit une photo couleur, obtenue grâce à trois détecteurs qui captent des octets correspondants aux couleurs vert, rouge, ou bleu. (
Voir l'article ACQUISITION DES IMAGES SATELLITES )

Le satellite permet donc de réaliser des mesures au sol auxquelles sont associées différentes couleurs comme nous l'avons annoncé précédemment. Il existe deux échelles d'images satellites : l'échelle micro locale (1km) complète les informations de la photographie aérienne, l'échelle planétaire (10.000km) apporte une vision unique et globale de la géographie du monde. Ces images satellites, et notamment celles du satellite SPOT4, doté de l'instrument végétation, permettent de surveiller l'évolution de la déforestation et de protéger les forêts,
en prenant le relais de la surveillance humaine.

Il est difficile pour l’homme de contrôler toutes les forêts, à chaque instant. Les zones forestières représentent, en effet, 30% de la surface terrestre (les océans non compris).  
« Nous ne pouvons pas être partout, la région est gigantesque. C’est pourquoi nous avons besoin de l’intelligence et de la technologie pour concentrer nos ressources »5 . L’homme est donc obligé d'avoir recours à des images satellites. La télédétection est ainsi utilisée dans de nombreux domaines de la foresterie, notamment pour les inventaires forestiers, la santé des forêts, les feux de friche, la chimie des forêts, la comptabilisation du carbone forestier, et enfin la cartographie de la couverture terrestre. Les scientifiques grâce à ces images, peuvent être informés au cours des ans, de l’évolution du parc forestier.



Ici, l'évolution de la forêt du Borneo et ses prévisions (catastrophiques!).

Cette évolution résulte du développement naturel des forêts ; même si malheureusement, il s’agit majoritairement d’une diminution de l'espace, en raison notamment des exploitants forestiers, qui sont bien trop envahissants. Les images seront utilisées comme preuves dans des procès contre des centaines de déboiseurs illégaux. Il est difficile d’empêcher l'activité, plus particulièrement dans les pays les plus défavorisés (qui sont ceux où il y a le plus de forêts!). En Amérique du Sud, seulement 8% de l’ensemble des sanctions et amendes contre la déforestation illégale sont actuellement perçues par le gouvernement. Les images de haute résolution permettent en revanche de voir les endroits où les déboiseurs prévoient de couper les arbres, ce qui donne aux autorités une chance de prévenir la déforestation avant qu’elle ne se produise. A titre d’exemple le Brésil a réussi en deux ans à réduire de 52% la déforestation en Amazonie.



Nous voyons ci-dessus les principales causes de la déforestation.


Enfin, les images satellites se révèlent utiles dans un troisième domaine: elles aident à protéger des feux destructeurs. Pendant des générations, on pensait que les feux nuisaient aux forêts et que pour cette raison, on devait les combattre ou les maîtriser. Aujourd'hui cependant, les scientifiques ont compris que les feux jouent un rôle important dans le renouvellement des écosystèmes forestiers. Les images satellites sont donc utilisées dans le cadre de cette gestion des feux et permettent de protéger les forêts des feux destructeurs causés par l’homme. Pendant la première partie de la saison sèche, les feux sont bénéfiques, car ils enlèvent les mauvaises herbes. Lors de la deuxième partie de la saison sèche, ces feux, combinés au vent, deviennent cependant ravageurs, et provoquent de graves incendies.
Mais tous les pays n'ont pas les moyens de s'offrir cette technologie. Par exemple, le Canada, pays riche, consacre de 400 à 800 millions de dollars par année à la gestion des feux. Les pays plus défavorisés, comme le Brésil, où le Congo, n’ayant pas assez de ressources économiques, ne peuvent pas assurer une aussi bonne protection. Cependant des établissements, comme le centre de recherche JRC, aident ces pays : ce centre s’occupe en effet de pays plus défavorisés, comme le Congo.

Dans le domaine forestier, les images satellites visent donc à protéger la population, les ressources forestières, ainsi qu'à gérer convenablement les feux, et à protéger la faune ; et tout cela en maintenant un équilibre entre le respect des critères environnementaux, sociaux et économiques. Cependant l'utilisation de ces images satellites contre les déboiseurs illégaux reste limitée et tous les pays n'ont pas suffisamment de ressources pour assurer la gestion des forêts.


 

 
Voici ci-dessus une vidéo, portant un regard sur les produits Dove et la déforestation due à ses produits.

L'Indonésie est le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde.
Une position peu enviable qu'elle doit essentiellement à la déforestation. Les plantations de palmiers à huile sont une des menaces les plus importantes qui pèsent sur les forêts tropicales du pays. Greenpeace a publié un nouveau rapport qui met en lumière le rôle des fournisseurs d'huile de palme d'Unilever. Ils sont impliqués dans la destruction des forêts qui servent aussi d'habitats aux orangs-outans dans la région du Kalimantan, en Indonésie.
L'entreprise doit cesser de s'approvisionner auprès de fournisseurs d'huile de palme impliqués dans la déforestation. Elle doit par ailleurs soutenir un moratoire sur la destruction ultérieure des forêts indonésiennes. La déforestation contribue également aux changements climatiques.

(Vous pouvez, vous aussi, soutenir la campagne de "Greenpeace France" : consultez ce lien et signez la pétition ! : http://www.greenpeace.org/france/campaigns/forets/foret-paradis/a-vous-d-agir/petition )


NOTES :

 

1 : Le centre de recherche européen JRC (Joint Research Centre) qui se situe à Ispra (Lombardie-Italie), s'occupe entre autre de divers problèmes liés à l'environnement : tels que la déforestation, ou la recherche dans le cadre de la sismologie. Pour plus d'informations, consultez le site internet de ce centre : http://ec.europa.eu/dgs/jrc/index.cfm

 

2 : FAO : Food and Agriculture Organization ; la FAO est unes des nombreuses OGN faisant partie de l'ONU. Voici le lien au site officiel de la FAO : http://www.fao.org/ 

 

3 : L'octet est une unité de mesure en informatique, mesurant la quantité de données.


4 : Le satellite SPOT est un des satellites dont on se sert le plus dans le monde, et plus particulièrement en France. Pour plus d'informations, et pour consulter leurs images, nous vous proposons le lien à leur site officiel : http://www.spotimage.fr/


5 : Citation d'un directeur du centre de protection de la foret Amazonienne.

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 09:27
Groupe n°5
Alexandre Norcaro
Elia Lamarre
Islam Khene



Les commentaires de Jean-Philippe Putaud , chercheur 
de l'unité "Changement climatique " du JRC , sont en italiques


Les scientifiques ont constaté qu'au cours des dernières décennies la température de la Terre a augmenté de manière significative. Ils supposent que l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre contribue à cette augmentation anormale. Ainsi l'équilibre écologique de notre planète est-il menacé. Les gaz à effet de serre, à cause de leurs propriétés physiques, laissent passer le rayonnement solaire bénéfique pour la Terre, mais malheureusement retiennent les infrarouges ré-émis par la surface terrestre  Ce sont les gaz a effet de serre (GHG) qui rendent la Terre viable. Avec moins de GHGs, il ferait trop froid, avec plus il ferait trop chaud ) . Or, il est important de tenir compte de l'équilibre écologique car la survie des Hommes en dépend et cet équilibre écologique résulte lui-même du respect des Hommes envers la nature.


 

      Mais les gaz à effet de serre nuisent-ils réellement à l'équilibre écologique de notre planète ?

 

                   http://www.crwflags.com/fotw/images/t/tr%7Demep.gif 
   
     Le JRC ( Joint Research  ) est un centre scientifique européen qui étude toutes sortes de phénomènes comme la déforestation en Afrique, les tremblements de terre ou encore les propriétés de l'atmosphère. Ces études se déroulent dans différents laboratoires, et souvent dans le cadre de programmes internationaux comme l' EMEP (Co-operative Programme for Monitoring and Evaluation of the Long-range Transmission of Air Pollutants in Europe),  en ce qui concerne la recherche sur la pollution de l'air. Le JRC participe à ce programme de façon tout à fait originale, en considérant aussi les aspects climatiques de la pollution atmosphérique.  En effet, le changement climatique ne résulte pas seulement des gaz à effet de serre mais aussi les aérosols, qui sont des particules en suspension présentent dans l'atmosphère. Pour étudier la qualité de l'air, en général, les instruments sont nombreux et divers. Mais la méthode est toujours, plus ou moins, la même : on aspire l'air dans les différents instruments existant pour étudier sa composition chimique. Une autre méthode cependant plus coûteuse consiste à faire des observations à partir de l'espace. Pour étudier la composition de l'atmosphère les scientifiques se sont équipés de vrais laboratoires mobiles en installant leurs instruments sur des camions, sur des bateaux et même sur des avions.
                             
     Le JRC utilise des instruments particuliers. Ces instruments ont des fonctions bien précises, par exemples pour analyser la quantité de gaz à effet de serre les scientifiques du JRC utilisent des chromatographies en phase gazeusequi permettent de séparer les molécules d'un mélange. Pour les aérosols il y a le nephelometre (de nephel..., nuage , en grec ancien) pour mesurer la diffusion et retrodiffusion de la lumière visible par les particules atmosphériques, l'aethalometre (de aetha..., suie, en grec ancien) pour mesurer 'absorption et la diffusion de la lumière infra-rouge (IR), visible, et UV par les particules atmosphériques, le LiDAR (Light Detection and Ranging) permet de  mesurer la retrodiffusion de la lumière visible par les particules dans l'atmosphère entre 0 et 15 km d'altitude et enfin le HTDMA (Hygroscopicity – Tandem DIFFERENTIAL Mobility Analysers )) analyse et observe la croissance des particules atmosphériques lorsqu'elles passent 0% a 90% d'humidité relative. Cela permet de déterminer la capacité des particules à former des gouttelettes (nuages).



 

 


http://www.mei-basse-normandie.fr/spip/IMG/arton7.jpg

 

     Le réchauffement climatique est une préoccupation générale et quotidienne. Pour le moment, les causes de ce fléau sont principalement liées aux gaz à effets de serre produits par les nombreuses industries et voitures. Car ceux-ci emprisonnent les infrarouges émis par la terre et donc réchauffent la planète. Ce réchauffement global du globe brise notre éco-système terrestre. Or l'équilibre écologique de la planète est indispensable pour la survie des hommes. On pense généralement que la seule solution est de diminuer le plus possible ces gaz à effets de serre tel que le CO2, CH4 ...

     Les nombreuses techniques misent en place à ce jour restent peu efficaces. Elles consistent en la diminution progressive des rejets de CO2. Afin de réduire ces rejets, tous les pays du monde essayent de limiter la consommation notamment de pétrole, en créant des énergies nouvelles, ou encore de développer le marché des voitures hybrides qui consomment moins ,donc polluent beaucoup moins que les voitures à essence ou à diesel.

 

     Le JRC, après plusieurs années de recherche, a conclu que la diminution massive de CO2 ne serait pas une solution miracle. En effet, le laboratoire de recherche le changement climatique, a intégré un nouvel acteur du réchauffement de la planète : les aérosols (un aérosol est un ensemble de particules, solides ou liquides, d'une substance chimique donnée en suspension dans un milieu gazeux , émise par les activités humaines ou naturelles) . Ces aérosols réfléchissent et/ou absorbent les rayonnements et donc refroidissent et/ou réchauffent la planète, amoindrissant ou renforçant l'action  des gaz à effets de serre. Au niveau régional ces particules en suspension appelées aérosols peuvent augmenter la température de l'atmosphère; mais, au niveau global, elles refroidissent la planète. Le laboratoire «  changement climatique » du JRC  est arrivé à la conclusion que si on diminuait de manière trop conséquente le taux de micro-particules et de certains gaz nocifs, la température augmenterait avec plus de rapidité qu'elle ne le fait actuellement.

 

     Le JRC conseille donc de trouver un juste milieu entre les actions visant à réduire la concentration des gaz à effet de serre, et les régulations visant à abaisser la concentration d’aérosols.

Remarque 1 : le texte de l'article ne discute que la question d'équilibre radiatif (réchauffement/refroidissement) de notre planète. L'équilibre écologique inclut bien d'autres facteurs, comme la pollution de l'air, de l'eau, des sols, la bio-diversité, etc....

Remarque 2 : Des précisions sur la structure du JRC

Le JRC est une des Direction Générales (DG) de la Commission Européenne. Il y a de tres nombreuses DG: sur l'Entreprise (ENTR), l'Agriculture (AGRI), la Santé (SANCO), etc.....
Le JRC regroupe plusieurs Instituts. Par ex: L'institut pour l'Energie (Petten, NL), l'Institut pour l'étude des Prospectives Technologiques (Sevilla, ES), l'Institut pour la Santé et la Protection des Consommateurs (Ispra, IT), l'institut pour l'environnement et le développement durable (Ispra, IT), dont nous faisons partie. Notre institut (IES) comporte plusieurs unités, dont celle ou  travaille  Jean-Philippe Putaud, the Climate Change Unit.
EMEP est un programme international d'étude du transport a longue distance des polluants atmosphériques, auquel nous contribuons par des études sur les émissions de polluants, de la modélisation numérique et des mesures effectuées a la station que vous avez visitée.
Les travaux sur les interactions pollution / changement climatiques sont faits dans notre unité, pas dans le cadre d'EMEP. Attention: les gaz a effet de serre classiques (CO2, CH4, N2O, ...) ne sont pas considérés comme des polluants, car ils n'ont pas d'effets toxiques aux concentrations auxquelles on les trouve dans l'atmosphère.


Petite vidéo récapulative

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